Activités scientifiques et de vulgarisation

L’année 2022 a été riche sur le plan scientifique autant que dans la diffusion du contenu du Dictionnaire des francophones ! De nombreux évènements se sont déroulés cette année, lors d’évènements ou en ligne, accompagnés par des médias colorés. Regard dans le rétro du dico !

Cet article fait partie d’une série de trois articles de bilan de l’année 2022, avec le plan culturel et le plan technique.

Présentations publiques

Le Dictionnaire des francophones a beau être un objet numérique, il se découvre aussi bien lors de conférences en ligne qu’hors des écrans ! Plusieurs évènements ont permis de le faire découvrir à diverses audiences.

En février, le Dictionnaire des francophones a été présenté à l‘occasion du Forum Innovation, technologies et plurilinguisme organisé dans le cadre de la Présidence Française à l’Union Européenne. Initialement prévu à Lille, il s’est finalement tenu à distance et a été l’occasion d’une présentation en français et une en anglais, par Nadia Sefiane et Noé Gasparini.

En mars, à l’invitation du groupe Francophonie UK, Marie Steffens a animé une présentation d’une heure sur l’usage du DDF en classe en ligne.

Pendant les Journées du Logiciel libre, à Lyon les 2 et 3 avril, Nadia Sefiane a animé un atelier d’initiation à la contribution au Dictionnaire des francophones avec des diapositives d’explication, tandis que Noé Gasparini a présenté ses réflexions sur les compatibilités entre communs de la connaissance et institution publique, à partir de l’exemple du DDF.

Durant la Biennale des langues, à Lyon, un stand a été proposé pendant les deux jours, accompagné d’un dialogue autour du dictionnaire avec Noé Gasparini et Jean Pruvost. Cette intervention apparait dans la captation de la journée (à partir de 6h20).

Photographie de deux personnes durant une conférence en extérieur.
Jean Pruvost et Noé Gasparini lors de leur intervention à la Biennale des langues.

Le fondateur de Mnémotix, Nicolas Delaforge, est intervenu dans une table-ronde sur les données liées et graphes de connaissance, mentionnant notamment leur investissement sur le DDF.

Le 15 novembre, Freddy Limpens, de Mnémotix à présenté Synaptix, une brique logicielle centrale dans l’infrastructure logiciel du Dictionnaire des francophones, lors de l’évènement 3IA Côte d’Azur Scientific Days 2022.

Comme présenté dans le billet précédent, le DDF a été présenté en quelques mots par l’équipe lors de la journée d’atelier à Lyon autour de l’imaginaire francophone à la Nouvelle-Orléans, en s’intéressant particulièrement à son exploration qui permet la découverte de termes spécifiques à un territoire.

Vous avez peut-être pu croiser également des membres de l’équipe-projet à Numérique en Commun[s] à Lens les 28-29 septembre et à Educ@tech Expo à Paris du 28 novembre au 2 décembre.

Présentations dans un cadre académique

Le Dictionnaire des francophones intègre une dimension d’innovation qui implique une réflexion approfondie sur la nature des données de langue qui sont intégrées et sur les enjeux éditoriaux et politiques qui sous-tendent sa conception et sa réalisation. Plusieurs rencontres scientifiques ont rythmé l’année 2022.

Le 13 mai dernier, Noé Gasparini était invité à Nancy dans le cadre d’un séminaire de l‘ATILF célébrant les 20 ans du laboratoire de recherche, afin de présenter les spécificités du DDF et d’envisager les projets pour l’avenir. La présentation, d’une heure et vingt minutes environ, inclue une partie sur l’organisation des connaissances et une partie sur le montage du projet.

Table-ronde durant l’Université francophone d’été.

Le 23 juin, ce fut cette fois-ci une présentation intra-muros durant l’Université francophone d’été à Lyon, au sein d’une table-ronde sur les projets et réseaux culturels francophones.

Le 8 juillet, Noé Gasparini était à Orléans, au 8ème Congrès mondial de linguistique française. En vingt-cinq minutes, la présentation a situé le DDF au sein des dynamiques de description de la langue française et en a donné les fonctionnalités principales.

Le 7 octobre, une journée d’étude dédiée au Dictionnaire des francophones, pour laquelle un compte-rendu détaillé accompagne les captations vidéos.

Photographie d'une tribune d'amphithéâtre avec quatre personnes, un écran indiquant DDF et deux kakémonos.
Rémi Gerbet (Wikimédia France), Nelly Porta (OIF), Benoît Auclerc (Centre MARGE, Lyon 3) et Noé Gasparini (DDF, 2IF) lors de la Journée d‘’’étude portant sur le DDF à Lyon le 7 octobre 2022.

Le 18 novembre, le Dictionnaire des francophones a été dévoilé en clôture d’une journée d’étude LangaJE dédiée à la vulgarisation en sciences du langage. Le DDF a été présenté par l’ensemble de l’équipe comme un lieu de republication potentiel pour les glossaires et lexiques produits durant la recherche académique. Une captation vidéo a été réalisée. Elle sera mise en ligne ultérieurement.

Le 28 novembre, le Dictionnaire des francophones a été présenté à Tunis par Florine Chatillon, Noé Gasparini et Hong Khanh Dang, durant une conférence sur la Francophonie et la diversité culturelle. La conférence a été diffusée en direct en vidéo sur Facebook (à partir de 2h09), avec des diapositives de présentation. Cette intervention, s’appuyant sur le travail de Master 2 de Florine Chatillon, adopte un axe d’analyse politique du DDF comme un outil pour une langue polycentrique.

Stands

Pour la première fois, le Dictionnaire des francophones a sorti ses plus beaux atours avec un stand ! Nadia Sefiane et Noé Gasparini ont encadré deux étudiants de la Licence de communication de l’Université Jean Moulin Lyon 3, Maxime Dumax-Vorzet et Emma Camplan, afin de réaliser collectivement Les Petites Cartes. Il s’agit d’un outil de médiation pour stand, modulable, à imprimer simplement, qui transmet de l’information par l’animation d’un moment ludique, grâce à l’association à retrouver entre des mots francophones inconnus et leurs définitions correspondantes, parcourant ainsi près de trente aires géographiques différentes ! Évolutif, il continue à s’enrichir régulièrement et pourra s’adapter aux besoins locaux, selon les évènements où il sera utilisé.

Photographie d'un stand avec une table sur laquelle se trouvent plusieurs cartes colorées, un classeur avec des fiches, un ordinateur. Derrière la table, une personne accueillante.
Nadia Sefiane utilisant les Petites Cartes à la Journée du Libre éducatif.

Deux premières expérimentations ont eu lieu, durant la Journée du Libre éducatif à l’ENS de Lyon le 1er avril et aux Journées du logiciel libre les 2 et 3 avril. Une sympathique captation vidéo a été réalisée par des voisins de stand, rendant compte du fonctionnement du dispositif. Elles ont été utilisées ensuite comme support de médiation par la Maison de la Francophonie de Lyon durant les Fêtes consulaires de Lyon, les 11 et 12 juin, et présenté lors de plusieurs conférences ultérieures.

Affiches

Un autre moyen de communication préparé cette année, ce sont des affiches. Qu’elles soient informatives ou attirantes, les affiches permettent de faire découvrir le Dictionnaire des francophones hors des réseaux numériques. Dans la ligne du DDF, elles sont toujours placées sous licence libre et mises à disposition gratuitement pour diffusion par toute personne qui les apprécie !

Mots du jour

En ligne, la communication sur les réseaux socionumériques s‘est principalement faite par la publication de mots du jours, présentant la diversité des usages francophones. En variant les régions et les couleurs, cette sélection essaye d’éviter l’exotisme et les clivages politiques pour mettre en avant la diversité culturelle et les trésors de la langue. Depuis le début, ce sont plus de 400 mots qui ont ainsi été présentés avec leurs définitions et leurs aires d’usage, inspirant une communauté de plus en plus large. Vous pouvez suivre le compte @DFrancophones sur Mastodon, Twitter, Instagram, Facebook et LinkedIn.

Visuel avec un fond orange pour le mot du jour "faire l'anguille" puis un fond blanc avec "Réunion ; locution verbale ; Faire le mort, esquiver ses responsabilités.".
Un exemple de Mot du jour proposé par Nadia Sefiane.

Dans la presse

Plusieurs articles présentent le Dictionnaire des francophones, avec des entretiens des différentes parties prenantes. Un entretien en mars de Robert Berrouët-Oriol avec Sébastien Gathier pour Le National, journal d’Haïti, présente les coulisses du projet. En novembre, un entretien avec Paul de Sinety pour L’Orient-Le Jour rend compte de l’implication de la DGLFLF. Mentionnons également une présentation en anglais dans Sacreblue, média australien !

À l’heure du bilan

Ces différentes occasions de rencontre furent autant de confirmation que le Dictionnaire des francophones répond à différents besoins, aussi bien dans le contenu qu’il propose au grand public grâce aux expertes et experts de la description de la langue que dans l’innovation technologique qu’il représente.

Les efforts de communication vont se poursuivre en 2023, mêlant les réflexions théoriques et les actions de communication, alliant créations culturelles et transmission d’informations, en ligne comme directement auprès du public !